ROBIN WILLIAMS
AU REVOIR
On dit qu'il était bipolaire, et que cette maladie mentale très intense a eu raison de lui, ces démons l'ont dévorés de l'intérieur. Quelle tristesse. J'ai entendu plusieurs histoires touchantes et difficiles de gens qui vivent avec des troubles de bipolarité. C'est excessivement difficile de vivre avec de tels fantômes intérieurs. Un suicide par asphyxie il semblerait! Mais j'ai entendu aussi, qu'il se serait ouvert les vennes, pendu avec sa propre ceinture....On dit qu'il avait un début de parkinson et qu'il ne l'acceptait pas dutout....On dit tellement de choses...mais il souffrait sous plusieurs angles assurément.
My god...Il souffrait ces derniers temps d'une dépression sévère comme l'a mentionné son attachée de presse, Mara Buxbaum.
C'est très funestre cette nouvelle et je dois dire que je suis vraiment surprise. J’ai eu
envie d’en connaître un peu plus sur les circonstances de sa mort, puisque je n’aurais jamais cru que derrière le
regard de cet homme merveilleux au joli minois, si remarquable,
fascinant, divertissant et enjôleur, existait une grande noirceur.
De plus, j'ai eu un frisson dans le
dos, puisque pas plus loin que dimanche, j'écoutais un de ces multiples succès
cinématographiques. Quelle coïncidence.
J'ai vu cette photo...qui m'a transperçée. Quelle tristesse, quelle souffrance, c'est une couleur qui rongeait l'intérieur de cet homme magnifique qui a marqué l'histoire sous bien des manières. Oui, un légendaire acteur. Ceux que l'on croit parfois les plus drôles, les plus heureux, sont parfois ceux qui souffrent le plus. Derrière le masque de Monsieur sourire, planait une grande détresse.
L'émotion plane un peu partout dans le monde, mais surtout dans l'entourage proche de ce cher regretté Robin! La douleur est encore plus vive et agressive puisqu'il s'agit d'un suicide. Il a donc été révélé au monde entier le grand degré de souffrance qu'il vivait, chose que bien peu de gens pouvaient soupçonner. Moi la première! J'ai naviguer un peu sur le web et je vous site certains passages pour mieux comprendre ce drame. en lisant j'ai compris qu'il avait bons nombres de nuages noirs dans sa vie.
"On savait Williams aux prises avec ses démons, comme le sont d'ailleurs bien des humoristes et acteurs qui travaillent sans filet en repoussant toujours plus loin leurs limites. Mais ils n'en meurent pas pour autant. Du moins, pas tous. Pourquoi lui? Pourquoi maintenant? Pourquoi partir alors que la planète n'a jamais eu autant besoin d'un regard aussi génialement fantaisiste?
Barack Obama lui-même, a réagi au décès du comédien. «Robin Williams
était un aviateur, un médecin, un génie, une gouvernante, un président, un
enseignant, un Peter Pan vieillissant. Il était unique en son genre. Il est
entré dans nos vies comme extraterrestre, mais il a fini par toucher toutes les
parties de l'âme humaine.»
La bipolarité de Robin Williams était notoire. Ses excès d'alcool étaient aussi connus. Mais l'annonce d'une mort par suicide comporte toujours un aspect plus choquant. Sentant bien l'émoi créé par cette disparition aussi subite que tragique, l'amoureuse de l'acteur, Susan Schneider, a rendu publique une déclaration dans laquelle elle exprime son profond chagrin. Elle a par ailleurs aussi lancé un appel."
Voici les mots de sa femme:
«Je souhaite que l'accent ne soit pas mis sur les circonstances de la mort de Robin, mais plutôt sur les innombrables moments de joie et de rire qu'il a donnés à des millions de gens»
L'acteur, originaire de Chicago, avait trois enfants.
Sa femme Susan Schneider, épousée en troisièmes noces en 2011.
La carrière de Robin Williams s'est étalée sur quatre décennies, passant d'un registre à l'autre, du dramatique au comique en passant par la télévision.
Après avoir étudié l'art dramatique à la prestigieuse Julliard School, il a commencé sa carrière par des spectacles de one-man show dans des clubs de nuit. Il a percé dans un épisode de la série Happy Days en 1974, puis dans un film télévisé tiré du personnage de Mork qu'il y incarnait, Mork and Mindy, pour lequel il reçu son premier Golden Globe.
Il en a eu quatre au total, notamment celui du meilleur acteur pour Good morning Vietnam, de Barry Levison, un rôle grâce auquel il a atteint une renommée mondiale. Il a conquis le grand public du monde entier avec un rôle poignant de professeur brillant face à des adolescents influençables dans La Société des poètes disparus (1989), et dans un registre comique dans des films comme Madame Doubtfire (1993), qui lui a également valu un Golden Globe, ou encore dans la série de films pour petits et grands La nuit au musée.
C'est grâce à sa performance dans Le destin de Will Hunting qu'il a reçu son seul oscar en 1998, dans la catégorie meilleur second rôle. Il avait été nominé trois autres fois.
La vie personnelle de Robin William n'a toutefois pas toujours été une comédie. Il a reconnu avoir été toxicomane et alcoolique au cours des années 70 et 80. L'acteur avait annoncé qu'il avait recommencé à boire mais cela ne l'empêchait pas d'en rire. «Je suis allé me faire traiter là où il y a du vin. Je veux garder toutes mes options», lançait-il pendant sa dernière tournée de spectacles.
Né en 1951, Robin Williams racontait qu'il était un garçon timide qui pouvait faire rire sa mère en imitant sa grand-mère. Il est devenu plus ouvert à l'école secondaire quand il s'est inscrit dans une troupe de théâtre. Il a été accepté à l'académie Julliard où il a suivi plusieurs cours avec un seul autre élève, Christopher Reeve. Leur professeur était John Houseman qui l'a encouragé à devenir comédien.
Pour Robin Williams, la vie ressemblait à ses séances quotidiennes de course sur le pont Golden Gate. Il regardait parfois dans le vide, une partie de lui-même reculait de peur, l'autre insistant pour voler. «On a une tendance à se critiquer soi-même, à se dire qu'on peut faire plus. C'est peut-être ce qui nous fait avancer, disait-il. C'est peut-être un démon, d'autres disent que c'est une muse. Non, ce n'est pas une muse! C'est un démon! FAIS-LE, BÂTARD! Ha!HaHa! CE PETIT DÉMON!»
«Je ne peux pas croire qu'il soit mort» Est la phrase sur toutes les lèvres en ce moment!
Bon nombre de personnalités ont été grandement attristées par l'annonce de la mort inattendue du comédien américain Robin Williams.
Le réalisateur Steven Spielberg, qui l'avait engagé pour jouer un Peter Pan vieillissant dans Capitaine Crochet a dit de Robin qu'il était un créateur de génie. «Robin Williams était un éclair. Le rire du public, son tonnerre. C'était un ami et je ne peux pas croire qu'il soit mort», a-t-il déclaré par communiqué.
Plusieurs ont fait état de leur surprise. «Je ne peux pas être plus stupéfait par la perte de Robin Williams, un grand homme, un être talentueux, un partenaire, un génie authentique», a écrit sur Twitter le comédien Steve Martin, avec qui il avait partagé la scène sur Broadway en interprétant
En attendant Godot.
La comédienne Pam Dawber, qui était la Mindy de la série Mork and Mindy a dit qu'elle était «complètement dévastée» par la nouvelle. «Que peut-on dire de plus?»
Le comédien Steve Carrell a souligné que l'acteur rendait le monde meilleur. Quant à Ben Stiller, il s'est exprimé en disant qu'un message tweet «ne commence même pas à décrire l'immensité de son coeur, de son âme et de son talent».
Jay Leno a raconté qu'il avait rencontré Williams pour la première fois lorsque celui-ci avait passé une audition à l'Improv (une chaîne de clubs). «Nous sommes demeurés amis depuis ce temps. C'est une journée très triste.»
L'onde de choc de la mort de Robert Williams a rapidement atteint le Québec.
«Troublant à quel point les plus drôles sont souvent les plus tristes...», a affirmé Dany Turcotte.