jeudi 30 juin 2011

Ce qui se passe en Grèce


En écoutant les nouvelles hier sur LCN, j'ai vu les gens dans les rues de La Grèce avec des masques d'oxygène...mon dieu...le monde tout entier est comme un volcan endormi depuis trop longtemps et là, explosant, se déverse des changements et des décisions irréversibles. On raconte que ce pays serait tellement endetter, qu'il serait en faillite. Les gens sont en train de se rebeller et avec raison. Un honnête citoyen qui travaille 40 heures et même plus bien souvent, qui perd son travail, qui est soumis à tout ça, comment il est supposé subvenir à ces besoins et à ceux de sa famille?

Les gens se sont révoltés, la police a fait l'usage de gaz lacrymogènes d'une manière excessive à ce que l'on dit. 200 personnes ont été hospitalisées, la plupart en raison de problèmes respiratoires suite à tout ça.
Voici les paroles d'une jeune commerçante selon l'article que j'ai lu:

 «C'est incroyable, à 11h ce matin, ça sent encore les gaz», dit Mihalis jeudi matin, qui tient un kiosque à journaux. Sa clientèle a chuté de 90% ces derniers jours, où manifestations et grèves ont coïncidé.
Poubelles incendiées, stations de bus ou cabines de téléphone saccagées, les trottoirs de l'avenue Panepistimiou, qui commence sur la Syntagma, sont encore parsemés de morceaux de marbre, de déchets brûlés.
«Fermé pour toujours», «Résistance», indiquent des graffitis sur les façades des boutiques restées fermées. Le rideau de fer de la banque du Pirée est couvert de peinture rouge. Les camions des équipes de la mairie sont présents dans les rues autour de Syntagma où les hôtels luxueux qui donnent sur la place ont subi 'importants dégâts. L'un d'eux, le King George, a même été évacué dans l'après-midi, des barricades brûlant devant ses façades.
«Les forces de l'ordre étaient présentes quand des jeunes cagoulés ont brisé la vitrine de mon magasin, elles n'ont rien fait pour les arrêter», déplore Ioannis Felemekas, propriétaire d'un magasin de chaussures sur la rue commerçante Ermou au bas de la place. À côté, les murs de la poste et de la caisse d'Epargne sont noircis, des ouvriers réparent les façades endommagées après l'incendie qui s'est déclaré pendant les violences.
«Ca pique les yeux, je n'en peux plus», lance une femme, en se précipitant vers une station du métro proche sur la place, en se frottant le nez avec un mouchoir.
«Ils ont aspergé les manifestants avec des gaz même devant l'entrée du métro, ils ont tabassé des gens âgés», lance en colère Thrassyvoulos, 32 ans, serveur, qui participe au mouvement des «indignés».Campant depuis plus d'un mois sur la place Syntagma devant le parlement pour protester contre la loi d'austérité adoptée mercredi, les «indignés» ont dû temporairement quitter les lieux en milieu de la journée «pour se protéger des jets de gaz lacrymogènes avant de revenir dans la soirée», raconte Thrassyvoulos. [...]
À suivre, en espérant que les choses s'arrangent pour le mieux!
 

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