Alors que la LNH tente d'oublier une année 2011 marquée par le décès de plusieurs joueurs, retraités et actifs, qui souffraient de formes de dépression, Patrice Brisebois a jeté un autre éclairage sur la vie pas toujours glorieuse d'un joueur de la LNH.
Brisebois a admis à TVA Sports cette semaine que le traitement qu'il a subi lorsqu'il jouait à Montréal «lui faisait encore très mal et que cela avait failli le détruire».
L'ancien numéro 71 était devenu le souffre-douleur de plusieurs partisans à Montréal.
Peu d'appui de ses coéquipiers
Il a confié cette semaine que la dépression qu'il vivait à ce moment aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Une longue thérapie a été nécessaire pour calmer une situation invivable pour lui.
«Les joueurs se foutaient de mon état», a raconté Brisebois au Journal de Montréal, tout en louant la sortie de Bob Gainey qui avait pris à partie les partisans qui le huaient quand il touchait à la rondelle à domicile.
Brisebois a éprouvé des problèmes d'arythmie cardiaque, mais les médecins n'avaient rien trouvé d'anormal au niveau du coeur. C'est l'inconfort psychologique qui a pris du temps à guérir.
Après un passage au Colorado avec l'Avalanche, Brisebois était revenu terminer sa carrière à Montréal. Il a pris sa retraite le 24 septembre 2009 après 18 saisons dans la LNH, dont 14 à Montréal.
Il a disputé 1009 matchs dans la LNH et remporté une Coupe Stanley avec le Tricolore en 1993.
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