J'ai lu les détails de cette histoire sur Cyberpresse et laissez-moi vous dire qu'elle semble irréelle tellement c'est triste, démentielle et désespérant.
On essaie de comprendre son geste, alors un médecin se prononce en expliquant qu'on pourrait peut-être parler de la détresse d’une mère après l’accouchement, il mentionne que les femmes qui tuent leur poupon souffrent d'une psychose post-partum, un état très grave qui touche environ 1 à 4 femmes sur 10 000.
( Personnellement, j'ai pas besoin d'entendre un spécialiste me dire ça, puisque j'ose espérer, qu'une personne qui agit ainsi, est psychotique à un stade quasi irréversible!!! La première chose que j'ai pensé en entendant cette nouvelle je me suis dis ça, mais bon....)
Je le cite : «C'est un délire à propos de l'origine de l'enfant, explique le Dr Bérard. Les femmes peuvent entendre des voix ou penser que leur enfant est le démon.» un professeur en criminologie cite ceci : […] la femme désire mourir et elle considère que ses enfants ne pourront vivre heureux sans elle», explique-t-il. Certaines d'entre elles sont victimes de mauvais traitements à la maison, ajoute-t-il.
Mais tuer un bébé de 2 mois et un de 5 ans…tenir leurs petites têtes sous l’eau glacée jusqu’à ce que la vie ait quittée leurs corps…Mon dieu, Non, je n’arrive pas à le croire.
Un jeune couple a tout vu et a porté secours à la mère et ses deux enfants. Cet événement changera leur vie pour toujours. Voir une telle chose doit être tellement irréel et d’une intensité à part, imaginez, sortir de petits corps d’enfants de l’eau et leur administrer la respiration artificielle….Oui, ça doit changer notre vie profondément d’une manière ou d’une autre.
Alors, Ils ont porté secours à une mère et ses deux enfants qui venaient de s’enfoncer dans l’eau glacée près de l’île de la Visitation dans le nord de Montréal. Ils se trouvaient sur la rive juste en face de la scène quand ils ont aperçu la femme désespérée descendre de son plein gré dans les flots d’avril, en entraînant ses deux bambins. Mon dieu, mais quel désordre à l’intérieur de cette femme les amis, quelle souffrance…Quel événement intérieur, mental ou familial peut amener une femme, une mère, à commettre ce geste?
Voici l’article que j’ai lu sur Canoë infos signé Étienne Laberge parlant de bons samaritains qui ont toute mon admiration:
« On était assis au bord de la rivière, du côté de l’île, quand j’ai entendu crier à l’aide. On a regardé sur l’autre rive et on a vu une femme qui descendait la berge pour se diriger vers le l’eau, se souvient Mme Gionet. Mais comme je suis myope, je croyais qu’elle voulait secourir un enfant. » À ses côtés, Luc Chalifoux distinguait parfaitement ce qui se passait. «La femme serrait un bébé contre elle, et de son autre main, elle tirait l’autre (enfant) qui était attaché à elle par une sorte de foulard», poursuit M. Chalifoux. Dans l’eau, l’enfant (le plus âgé) et la mère hurlaient. »
«J’étais très tendue, raconte l’étudiante en éducation spécialisée. Dans ma course, j’ai vu que des gens regardaient sans rien faire. Ils étaient figés, comme impuissants.»
Même s’ils ont vu toute la scène, le couple refuse de juger le geste de la mère. «Tu as beau vouloir expliquer rationnellement ce qu’elle a fait, c’est dur quand tu ne connais pas le contexte, croit Mme Gionet. Chose certaine, elle devait être bien malheureuse.»
Luc Chalifoux a composé illico le 911. Sa copine s’est hâtée d’aller vers le pont le plus proche d’eux. Deux hommes sont descendus vers la berge avec elle. L’un deux s’est jeté à l’eau tout habillé et a ramené les corps. Une fois sur la terre ferme, la petite équipe a pratiqué les manœuvres de réanimation sur l’enfant de 5 ans. «Il était blanc. Le regard éteint, l’air mort», se souvient la femme qui a appris le RCR (réanimation cardiorespiratoire) par l’intermédiaire de son programme scolaire. Paniquée, elle n’arrivait cependant pas à coordonner les manœuvres de réanimation. «C’est pour ça que je me suis mise à faire le massage cardiaque pendant que les deux autres hommes s’occupaient de la respiration.» Moins de deux minutes plus tard, policiers et ambulanciers ont pris le relais des manœuvres. Tous les trois – la mère et les deux enfants représentaient des signes vitaux.
Mardi soir, ils étaient toujours à l’hôpital, le père est au chevet de ses deux fils complètement détruit assurément et sous le choc, le bébé de 2 mois n’est plus aux soins intensifs, mais son grand frère va moins bien. On dit que la mère ne va pas très bien non plus. Mon dieu, c’est terrible. La petite famille d’origine Turque vit des heures très sombres. Je leur envoie mes prières de guérisons intérieures et physiques pour ceux qui sont entre la vie et la mort.
J’ai lu ceci en bas de l’article sur Cyberpresse : En 2006, 18 enfants ont été tués par leur père au Canada et 13 par leur mère.
Je suis sans mot pour exprimer le sentiment qui m’envahie en ce moment.
Quels sont vos commentaires sur cette histoire?
Bonne journée
M
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